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Interview - Olivier Tijou, Vice-Président Régional EMEA francophone et Russie, Denodo

Olivier Tijou, vous-êtes Vice-Président Régional EMEA francophone et Russie chez Denodo. Pouvez-vous nous présenter la société en quelques mots ?

Olivier Tijou – Denodo est une société qui a été fondée en Espagne en 1999. Nous sommes le leader sur le marché de la virtualisation des données. Notre mission consiste à permettre un accès simplifié, plus rapide et unifié à tout type de source de données d’entreprise pour les besoins en BI agile, big data analytics, intégration web et cloud, applications de vue unique et services de données d’entreprise, sans répliquer les données, à un coût inférieur de moitié à celui des approches traditionnelles.

A quels besoins la virtualisation des données répond-elle ?

Olivier Tijou – Malgré les initiatives de Big Data, beaucoup d’entreprises ont aujourd’hui des problèmes d’accès et de consommation de la donnée, il s’agit véritablement d’une problématique commune à la plupart des entreprises. La virtualisation des données a été conçue pour résoudre ce problème en simplifiant la navigation dans toutes les données de l’entreprise grâce à une couche de virtualisation, et ce sans répliquer aucune donnée.

Avec la pandémie et le passage massif au travail à distance, avez-vous constaté que les entreprises rencontraient des difficultés supplémentaires ?

Olivier Tijou – La pandémie a démontré que l’approche traditionnelle de l’accès à la donnée, celle qui passe par une extraction et une réplication, ne suffit plus. Les entreprises ont un besoin d’un accès à la donnée de plus en plus en temps réel possible. Elles ont plus que jamais besoin d’agilité et la crise n’a fait qu’augmenter les initiatives dans lesquelles l’accès à la donnée devient encore plus critique.

Quels sont les enjeux de la donnée dans un contexte de crise ?

Olivier Tijou – Il y a un besoin d’agilité dans ce qu’on appelle le time to data. Dans un contexte de crise, les entreprises se doivent d’être réactives et de prendre les bonnes décisions, en particulier quand elles doivent gérer des collaborateurs à distance. Quand tout va bien et qu’il n’y a pas de crise, les entreprises on le temps et le budget nécessaires pour se procurer les données. Les choses sont un peu différentes en période de crise, il faut être capable de s’adapter très vite et de disposer des bonnes données au bon moment. La virtualisation des données permet d’être beaucoup plus rapide et plus efficace dans la livraison de la donnée dont les décideurs ont besoin.

Qu’en est-il du cloud ? Avez-vous constaté un besoin plus important de migration ?

Olivier Tijou – Bien sûr ! La crise a accéléré une tendance qui était déjà enclenchée de rationaliser les infrastructures IT en migrant de plus en plus de données et d’applis sur le cloud. La virtualisation des données accompagne les entreprises dans cette transition en la sécurisant et en l’accélérant, et permet en plus de cela de tenir la promesse de réaliser des économies en mettant les données sur le cloud. Lors d’une migration vers le cloud, les entreprises ne doivent pas se contenter de faire un simple copier-coller de leurs données se trouvant sur site vers le cloud. Cela aurait un impact environnemental considérable ! La virtualisation des données leur permet de rationaliser leur move to cloud pour être plus efficace sur le stockage des données, elle leur permet de le faire de la bonne manière.

Le cloud soulève un certain nombre de questions relatives à la souveraineté des données. Quels sont les bénéfices de la virtualisation des données dans ce cas-là ?

Olivier Tijou – Pour faire simple, la virtualisation des données offre de l’agilité aux entreprises tout en leur permettant de reprendre la main sur la souveraineté des données. On peut dire que les entreprises qui ont recourt à cette technologie gardent « les clefs » de leur banque de données. A titre d’exemple, l’un de nos clients luxembourgeois qui évolue dans le domaine bancaire a recours à la virtualisation des données pour gagner en agilité dans un écosystème financier européen qui évolue en permanence. La virtualisation des données rend tous les choix transparents vis-à-vis des consommateurs de données au sein de l’entreprise.

Pouvez-vous nous donner d’autres exemples de clients luxembourgeois qui ont su tirer parti de la virtualisation des données ?

Olivier Tijou – Bien sûr. Nous accompagnons par exemple une entreprise du secteur de l’industrie lourde depuis des années. La virtualisation des données, qu’ils utilisent massivement, forme désormais une brique essentielle de leur écosystème data et leur permet d’optimiser leur infrastructure. Avec la guerre commerciale qui se joue entre les Etats-Unis et la Chine, l’industrie a été fortement chahutée et les acteurs du secteur ont besoin des données les plus fraiches possibles pour être réactifs.

 

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